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Association de chasse du Falgoux

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8 novembre 2013
LAPEYRE Guillaume

LA CHASSE AU FALGOUX

PRESENTATION DE LA CHASSE AUX FALGOUX



1. Le Biotope


L’ACCA du Falgoux à une zone de chasse de moyenne montagne d’environ 3500 hectares dont 3000 chassables. Le territoire commence à 900 mètres d’altitude et se termine sur des plateaux à plus de 1500 mètres. La rivière « Le Mars » en fond de vallée délimite les deux versants Nord et Sud. Sur le versant Nord, une majorité de forêt de sapin parsemée de hêtre cache une multitude de barres rocheuses parfois infranchissables.


Sur le versant Sud, la forêt de hêtre laisse place par endroit aux estives où le bétail pâture durant la belle saison. La forêt délimite les deux parties du versant, en bas, les pâtures ponctuées ça et là de fourrés ou boqueteaux de noisetiers et petits hêtre ; en crête la forêt laisse place à la bruyère et aux petits genêts avant de découvrir par delà les sommets les grands plateaux d’auvergne. Cette diversité de biotopes permet l’acclimations de presque tous les gibiers européens en nombre plus ou moins grands. En période hivernale, le mois d’octobre voit apparaitre les premières gelées et le mois de novembre s’accompagne généralement de neige.



2- Le Gibier


Le Petit Gibier

Le lièvre commun

Espèce principalement chassée dans les années 1980, le célèbre « capucin » à vu son nombre diminué au fil des saisons de chasses. Par la baisse du nombre de chasseurs et la volonté de vouloir voir ré-augmenter la population, l’espèce est bien revenue et est plus ou moins présentes selon les saisons de chasses, la rigueur des hivers, et le climat printanier qui joue un rôle primordiale sur la reproduction. Sur le territoire, le lièvre se rencontre aussi bien aux abords du village que sur les plateaux d’altitudes où les bois de toutes essences. En fin de saison de chasse, la société procède à des lâchers de couples reproducteurs afin d’essayer de remonter les populations.

Le lièvre commun se chasse principalement seul ou en équipe avec des chiens courants. Ces derniers, guidés par leur maitre, après avoir trouvé une pâture de la nuit, remonte la voie du lièvre jusqu’à son gitre où l’animal de chasse est levé. Soit il est tiré au départ soit aux postes après une menée des chiens. Ce type de chasse peut durer entre 1 heure ou toute une matinée infructueuse.

 La bécasse : « la reine des bois »

Cette espèce migratrice est présente sur le territoire à partir du début du mois de Novembre. Elle affectionne particulièrement les zones boisées mais également les « marais » sur les plateaux. La grande surface boisée du territoire permet l’accueil d’un nombre important d’oiseaux au cours de leur période de migration. Du fait de la migration, certains jours de semaines la chasse sera très bonne et le bécassier lèvera un grand nombre d’oiseaux et le lendemain alors que rien n’a changé, les oiseaux ne seront pas présents.
La bécasse se chasse exclusivement aux chiens d’arrêt, setter, épagneul et autre springer.

 Les bécassines des marais et bécassines sourdes

Comme leur grande soeur dame bécasse, les bécassines se chassent en période de migration, principalement dans les marais sur les plateaux. Leur chasse particulièrement délicate nécessite de très bon chiens et des tireurs rapides et habiles.

 Les faisans communs et perdreaux



Espèces non-présentes naturellement sur le territoire, elles sont introduites avant les périodes de chasses pour assurer la chasse des personnes intéressées Au printemps si certains oiseaux ont survécu à l’hiver, des oiseaux reproducteurs sont introduits pour tenter de les faires se faire se reproduire et ainsi obtenir une souche d’oiseaux sauvages. C’est ainsi qu’au printemps 2013 une couvée de faisans est née sur la commune. Malheureusement la proximité de la route à entrainée la mort de la mère et donc la perte des oisillons.

 Le lapin de garenne

Espèce chassable il y a quelques années, la chute du nombre d’animaux à contraint la société à en interdire la chasse. Des tentatives de réimplantation ont été entreprise mais sans aucuns succès à chaque fois.

 Le Grand Gibier

« LE BIG FIVE » Européens

 Le chamois



Espèce emblématique de l’ACCA du Falgoux, le chamois à été introduit il y a une trentaine d’années. En effet à cette époque, le chamois ne pointait pas le bout de ses cormes sur les monts du cantal. C’est après une reprise de chamois vosgiens que les premiers ont été lâchés sur le territoire. Cette opération à été une réussite car depuis le nombre d’individus à atteint le nombre moyen de 150 animaux sur la commune et à partir de là, l’espèce à colonisée l’ensemble des monts du Cantal.

A partir de là, un GIC à été créé pour la gestion de l’espèce. Des plans de chasse ont été instaurés pour la réguler. C’est ainsi que la société de chasse se voit attribuer tous les ans entre 30 et 40 animaux à prélever. Le chamois se chasse exclusivement à l’approche, sur autorisation délivrée par le GIC. Dans un souci de faire partager cette chance de pratiquer ce mode de chasse, la société s’ouvre aux chasseurs étrangers en organisant des journées de chasses.

 Le cerf



Présent sur la commune depuis une vingtaine d’années, le cerf à aujourd’hui bien colonisé le territoire puisqu’aujourd’hui les grands cerfs y ont établis leurs places de brames. Actuellement composé d’une dizaine d’animaux, le plan de chasse cervidé va augmenter de façon croissante grâce à une gestion correcte de l’espèce.
En début de saison le cerf se chasse exclusivement lors de battues organisées par la société. En fin de saison le plan de chasse est conclu par une chasse d’approche, notamment par temps de neige.

 Le sanglier

Arrivé sur le territoire de façon naturelle, le sanglier à pris la relève du lièvre pour certains chasseurs de la commune. Chassé en grande majorité avec des chiens courants après avoir fait le pied, les chasseurs de l’ACCA ont à leur actif quelques beaux sangliers de plus de 100 kg, dont le record est de 128 kg. Le territoire relativement grand compte quelques sangliers mais rien de comparable à certains territoires riches en sangliers. Sur le territoire, une bonne saison compte une petite dizaine de sangliers au tableau, le record étant de 16 animaux au tableau en fin de saison



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 Le mouflon

Espèces pas encore chassable sur la commune, le mouflon arrive petit à petit sur le territoire, de territoire voisins aux populations importantes. L’effectif sur l’ACCA est estimé à une vingtaine d’individus sur l’ensemble de la commune. Espérons que l’espèce s’installe chez nous pour avoir le seul animal manquant au plan de chasse pour pouvoir réaliser le « BIG FIVE EUROPEENS » sur notre modeste commune.

 Le chevreuil

Présent sur le territoire depuis toujours, le petit cervidé se chassait au début en battue, mais désormais il se chasse par équipe. Si le plan de chasse n’est pas terminé en fin de saison des journées d’approche sont organisées pour clore ce plan de chasse. L’ACCA propose également aux chasseurs de l’extérieur de venir chasser le brocard en ouverture anticipée en tir d’été.

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